LES ALTERNATIVES ?

Aux excès de la réglementation, il faut pouvoir apporter des réponses de bon sens, d’instinct naturel parfois et toujours se poser la question : le bâtiment que l’on conçoit donne t-il l’envie d’y vivre, d’y travailler, d’y dormir ? Est il simplement une bonne réponse technique à une réglementation vertueuse ou au delà un plus pour son environnement et ses habitants, peut être un nouveau lien vivant entre les usagers et l’environnement au sens large ?

La baisse de consommation d’énergie peut passer par une modulation plus fine des niveaux de confort, selon les types d’usage et les heures d’occupation des locaux.
On peut définir en concertation avec le Maître d’Ouvrage ou le futur utilisateur du bâtiment, par exemple pour un logement, un noyau de vie – cuisine, séjour, salle de bains – très isolé et chauffé à 20°C, puis des pièces satellites, chambres, rangements, dégagements, moins isolés et ventilés d’avantage, avec une température de référence inférieure, et encore des espaces où l’on privilégiera le confort d’été par l’inertie thermique peut être au détriment de l’isolation classique. Cela peut permettre de développer les rapports intérieur / extérieur dans l’architecture, et compenser l’effet « maison thermos » qui est l’ écueil à éviter des solutions purement techniques.

Le paramètre de l’inertie thermique est très important dans la conception avec un impact sur l’architecture (matériaux apparents), sur le confort (rayonnement chaud ou froid des parois) et sur la consommation d’énergie (forte inertie et récupération de chaleur par accumulation dans les murs ou planchers ou au contraire faible inertie pour des locaux à usages intermittents à chauffer rapidement...